16 mars 2014

Nabé, plat magique en hiver

Aimez-vous la cuisine japonaise?

Une de ses particularités, c'est le goût de saison.

C'est à dire que la cuisine japonaise a des plats de chaque saison.

Alors, je vous présente aujourd'hui un plat que l'on mange quand il fait froid: c'est le Nabé!!

Nabé, cela signifie "la marmite en terre", mais le plat fait avec de la marmite en terre en mijotant des viandes, des poissons, des légumes ou des nouilles aussi appelé Nabé.

Ce qu'on met dedans la marmite, c'est comme on veut.

Au japon, il y a différentes sortes de nabé qui dépendent de la soupe ou des ingrédients.

Nabé aux nouilles

Nabé en sauce blanche

Nabé à la coréenne

Nabé au fromage

Quand on mange du nabé, on se chauffe jusqu'aux os.

Quand on finit de le manger, la soupe reste naturellement dedans la marmite.

Les japonais, on ne gâche jamais l'aliment, même de la soupe.

Alors, on fait du risotto ou des ramens en ajoutant du riz ou des nouilles à la soupe.

Et voilà!!

risotto 


Au Japon, le temps s'adoucit de jour en jour.

Je suis très content que mes mains engourdies de froid se libèrent de plus en plus mais un peu déçu pour la fin de la saison du Nabé.


Takéshi YAMADA.


14 mars 2014

On lève les yeux vers au ciel sans un nuage à mains jointes.

Ça fait trios ans depuis la catastrophe dans le Tohoku, la région sud-est du Japon.

Des maisons provisoires, le centrale nucléaire et l'image rémanente restent toujours ici.

La catastrophe nous a laissé ces réalités tristes.


Moi, j'étais en France en tant que Coordinateur en Relations Franco-Japonaises jusqu'à la fin octobre dernier.

Et je faisais des coférences aux universités dans le cadre de l'activité. 

J'avais voulu traiter cette désastre comme le thème de mon intervention.

Parceque c'est le thème le plus facile à expliquer l'esprit des Japonais.

A la deuxième coférence à l'Université Marne-la-Valée , titrée "Tsunami et Fukushima -impacts dans la vie politique et la société japonaise-", j'ai traité ce thème en ajoutant le sujet de l'accident Fukushima que des profs de l'université avaient voulu.   

Ce que j'avais voulu transmettre à une centaine d'étudiants qui ont assisté à cette conférence, c'est l'esprit japonais que des sinistrés ont montré en vivant la situation difficile.






Ce que les gens du monde entier se sont étonnés le plus fort à ce moment-là, ce n'était pas le séisme ni le tsunami et ni le centrale nuclaire, mais c'était le courage, le sang-froid et la prévenance des sinistrés.

L'aspect qu'on a vu, c'est par example des sinistrés qui font la queue pour obtenir un pain, des sinistrés qui remercient à la personne qui leur donne un pain et des sinistrés qui partagent leur pain avec des autre sinistrés.

Il n'y avait aucun vol ni pillage et ni dispute aux villes sinistrées.

Mais ça passe pas comme ça aux autres pays.

En effet quand un ourgan a ravagé aux Etat-Unis et quand il y a eu un tremblement de terre en Chine, ces pays se sont plongés dans le chaos à cause des crimes succésives: des vols, des brigandages, des émeutes et des meurtres. 

Ce qui a renversé ce sens commun du monde entier, c'est l'esprit japonais que des sinistrés ont montré malgré qu'ils avaient perdu leur famille et leurs amis par tsunami.

L'homme montre son vrai visage quand on tombe dans une situation critique et inhabituelle. 

C'est à dire que cet esprit que des sinistrés ont montré est inconsciemment reste au peuple japonais et que cet esprit est hérité par nos ancêtres au Japon.  

ce que la désastre nous a laissé, ce n'est pas seulement des réalités tristes; la catastrophe a fait repris de la conscience l'esprit japonais aux Japonais.

On ne doit pas "oublier" ce qui s'est passé ce jour-là au Japon mais on ne peut pas éviter la désastre natureelle.

Mais le plus important, c'est de "réfléchir" ce qu'on peut faire, ce qu'on doit faire au moment critique et comment on vit au quotidien.

La nature nous apprend l'essentiel. 

Courage le Japon.
Avançons tout droit.


Takeshi YAMADA